mercredi 26 août 2009

Le véritable Péril Brésilien

Le Brésil ne compte guère de grands dangers :

- pas de danger avec les tsunamis, quoiqu'une longue et grosse vague appelée pororoca remonte bien le fleuve de l'Amazone depuis son embouchure,

- pas de danger avec les séismes, quoique la terre parfois s'écroule sur la route entre Rio de Janeiro et Santos, la Rio-Santos, voire sur le métro paulistano et sa ligne jaune quand l'étude préalable du terrain a mal été menée,


- pas de danger avec l'eau en général, quoiqu'il y a bien quelques vidourlades et innondations de temps en temps au Santa Catarina ou en Amazonie. Mais il faut bien se mettre à la place de celle-ci, les désastres ne sont qu'une réaction épidermique aux agressions en tout genre : barrages, déforestation, etc.



- pas de danger avec les cyclones et grands vents, quoiqu'il y a bien parfois quelques grosses tempètes sur le littoral du sud du pays...


- pas de danger de températures extrêmes non plus, quoique Manaus et Cuiabá sont considérées comme des villes au climat très très chaud.


Non le plus grand péril est ailleurs, vilement préparé pendant cinq siècles, cette force majeure n'est autre que:

La Femme Brésilienne !


C'est un fait qui, par son ampleur et son importance, mérite que l'on s'y penche quelque peu, la femme brésilienne c'est un peu de tout ça :

- cela péril survient avec une fréquence élevée, bien plus élevée que l'on ne l'imagine. Cela arrive souvent, il se murmure que des millions y succombent,

- c'est un chant de sirène qui vient à bout de bien des corsaires, même l'Ulysse le plus libre ne saurait trop se méfier de ce chant de sirènes, capable de faire chavirer les navires et les cœurs,

- c'est une mélodie qui pacifie _ sous condition de naufrage _ contrairement à la version d'Homère dans l'Odyssée,

- ce péril revêt une importance sous-estimée dans la société brésilienne, et un peu aussi il est vrai dans l'image que l'on peut en avoir à l'étranger,

- c'est un changement majeur dans la vie de ceux qui doivent y être confrontés. Etant donné que le divorce n'est guère envisageable au Brésil pour motif religieux, ce "péril brésilien" n'est pas censé arriver trop souvent et donc il se doit d'être majeur,

Enfin, Oscar Niemeyer lui-même confirme implicitement cette puissante emprise, indiquant que les lignes courbes et sensuelles de ses oeuvres sont un hommage au corps de la Femme Brésilienne.


Bien sûr, je dédie ce billet à ma tendre sirène, et remercie Circé de m'avoir omis.

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5 commentaires:

  1. Un hommage bien mérité ! Au passage, magnifique gravure japonnaise qui illustre le passage sur les tsunamis, où l'as-tu trouvé ?

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  2. @Tom, la déferlante en question est "la grande vague de kanagawa" ! Régale toi avec cette article de wikipedia :-)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Vague_de_Kanagawa

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  3. Et le péril de la femme brésilienne c'est quoi? Un jeune, beau et cultivé français...

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